Contes Cruels du Bushido (Carlotta)

Nouvelle restauration HD 4K

Boîtier avec fourreau

L'ENVERS DU DÉCOR DU MONDE DES SAMOURAÏS ET DE LEUR TERRIBLE CODE D’HONNEUR

À l’opposé de Hara-kiri et de sa vision idéalisée des samouraïs, Contes cruels du bushido casse les codes du chambara (films de sabre japonais) en mettant en scène des combattants dénués de toute morale au sein d’une société aveuglée par sa propre violence.

Un film de 1963 de Tadashi IMAI

Un homme, plongé dans le malheur après la mort de sa fiancée, découvre les atrocités endurées par ses ancêtres samouraïs depuis le XVIIe siècle au nom du code d’honneur du bushido. Cette caste de la noblesse militaire accomplissait des actes de violence sur ordre des seigneurs féodaux, mais souffraient encore plus de leur cruauté, souvent contraints à une mort rituelle...

Le cinéaste Tadashi Imai (Ombres en plein jour) signe un film fondamentalement critique envers le système féodal du Japon médiéval et envers l’impitoyable code des samouraïs, le célèbre bushido.

Ce film est brillamment interprété par Kinnosuke Nakamura qui endosse ici le rôle des chefs successifs d’une famille sur sept générations.

Une oeuvre intemporelle

Le cinéaste utilise des décors d’époque et des images parfois graphiques, et nous montre toute l'importance de la hiérarchie sociale au Japon et des rapports de force.

LES SUPPLÉMENTS:

Tadashi IMAI, Le cinéaste du côté des faibles. (12 mn) " De même que son héros choisit un chemin différent de ses ancêtres, Tadashi Imai voulait un peu changer son monde". Par le professeur Futoshi Koga, historien du cinéma à la Nihon University – College of Art (Tokyo).

Bande-annonce

Ours d’or au festival de Berlin 1963